Être ici pour le Che, c’est comme aller à Jérusalem voir les lieux saints, disent des jeunes latino-américains venus parcourir les hauts lieux du Che, est rendre hommage au Comandante de las Américas, journal de Bolivie sous le bras.

A Vallegrande l’hôpital Nuestro Señor de Malta abrite la buanderie, là, où le Che fût exposé, déjà mort, au monde entier. Les murs sont plein de messages, chacun cherche un morceau de paroi libre pour écrire quelque chose. Quelqu’un dépose des fleurs sauvages à sa mémoire, l’émotion est très forte

Pour arriver à la Quebrada de Yuro, là où le Che a été capture vivant après un combat de plus de six heures, il faut prendre un bus depuis Vallegrande jusqu’au village de Pucarà. Pour continuer, il faut marchander avec les gens du coin car il n’y a aucun transport pour se rendre à La Higuera. Ensuite il faut marcher deux heures à travers les champs pour arriver dans les lieux. Trois roches signalent l’endroit. Plus loin se trouve la maison de la naine Virgilia Cabrita, dont parle le Che dans son journal de Bolivie.

La nuit tombée, a La Higuera, le silence est énorme, comme dans les lieux sacrés.