Vaincus par le sommeil
Le sommeil nous surprend toujours là où on ne l’attend pas, la cause est anecdotique, reste la mémoire du lieu comme refuge, un coin dans la rue, une banque dans une place, etc. Là où nous nous effondrons sur nous-mêmes, quand tous les muscles renoncent à nous soutenir.
Sommeil profond à auquel nous nous laissons entraîner, ivres d’un certain plaisir, sans se soucier déjà de rien.
Absence inconsciente de nous-mêmes. Au-delà du monde, au-delà du silence, c’est nôtre humanité, vaincue par le sommeil.